En Avril de l'année dernière suite à une chute due à mes troubles de la marche due à la SEP, j'ai eu une fracture du talon, après une courte hospitalisation,
étant complètement impotent et handicapé, j'ai du aller chez ma sœur à Bizerte pour avoir quelque soutien car ma mère est décédée depuis 2 ans
mon père est seul et ma femme, pédiatre privée de son état, estime ne pas avoir assez de temps pour pouvoir s'occuper de moi ne pouvait me proposer
que de me remettre aux soins de la bonne qui vient de 9h du matin jusqu'à 13h alors que ma femme qui quitte la maison vers 8h ou 9h
rentre vers 22h voire plus si elle a encore des patients, des visites dans les cliniques ou des accouchements sur la demande de gynécologues. Au bout d'une semaine, mon père venu me rendre visite fait un malaise et décède le jour même des suites
d'un infarctus.
3 jours plus tard j'ai dû rentrer à Tunis, désormais et sur indication du médecin orthopédiste et du médecin Neurologue j'ai dû adopter ,depuis, le Fauteuil roulant
après avoir longtemps résisté à cette déchéance.
Quelques jours plus tard, je reçois un papier d'un huissier Notaire me signifiant que ma femme demande le divorce " Incha " et ce soir là et depuis, elle n'est plus rentrée à la maison,
sauf la fois où en mon absence partit en taxi voir le médecin à Charles Nicolle, elle est revenue vider la maison… .
Ma femme du temps où elle avait un cabinet à une cité populaire de la capitale (....), , était agréable à vivre, trouvait encore le temps de rire, de souffler, de parler de discuter , de sortir, de faire un enfant,
depuis elle a décidé que cette cité n'était pas assez bien pour elle ni ses clients qui n'étaient pas faits " pour le privé mais plutôt pour l'hôpital " j'intervint pour elle chez un ami
banquier qui lui octroyât un prêt de 70 000 dinars et elle s'acheta un cabinet dans une zone huppée avec des " clients propres " (sic) !.
A partir du moment où elle a aménagé ..., elle a vu ses patients ou plutôt ses clients devrai-je dire, passer de 3 ou quatre à une dizaine, une quinzaine au moins ! ses revenus
aussi bien sûr et ce en plus de ses consultations en cliniques et lors de l'examen des nouveaux-nés lors accouchements,mais en même temps elle a complètement délaissé le foyer conjugal,
les 2 enfants dont un bébé qu'elle emmenait vers 7h ou 8h laissait chez ses parents toute la journée, les reprenait vers 22 ou 23 h pour les ramener à la maison déjà endormis ! en même temps
elle a commencé à me harceler et à me rendre la vie très dure éxigeant en particulier que je vende mon domicile pour aller acheter une maison du coté de son cabinet pour être plus proche du cabinet et " pouvoir consulter le maximum de malades et ce à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit ".
Elle déclara à l'époque et en réponse à mes reproches pour le laisser aller que connaît la maison, l'heure tardive à laquelle elle rentre avec les enfants en plein hiver, etc etc ,
qu'elle ne rentre jamais avant d'avoir " fait ses 300 dinars au moins " de la journée selon ses dires !
Désormais ma femme instaura un climat insupportable de querelles continues, de suspicion, d'insinuation blessantes et de demandes aberrantes et de menaces ! elle répétais devant ma fille de 7 ans qu'elle veux divorcer ! elle disait qu'elle pouvait même me dédommager grassement contre un divorce à l'amiable, lorsqu'elle acheta une belle voiture qu'elle met au nom de son père
pour tromper le fisc et qu'elle paya au comptant, elle m'a dit que c'est une première étape ... . Les derniers mois de nôtre vie commune, elle coupa tout contact avec mes sœurs qui habitent à Bizerte et m'a interdit de prendre ma fille de 7 ans avec moi à Bizerte, chez mes sœurs
faute de quoi je m'expose à des scènes d'une violence extrême , scènes au cours de laquelle une fois elle a démolis mon bureau à coup de pilon ( mihress) détruisant tout ce qui se trouvait
sur le bureau et tous les DVD ...!! j'en ai pris des photos que j'ai présenté à monsieur le juge qui n'a pas jugé utile d'en mentionner les faits (… )étant cloué dans un fauteuil roulant j'assistais à ses envolées d'insultes, ses menaces et gestes qui laissaient craindre le passage à l'acte physique lorsqu'elle alla jusqu'a brandir un objet ... le tout sous les yeux de nos enfants tristes et apeurés, sous une pluie d'insultes...